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L’évolution de la situation juridique du cannabidiol (CBD) en France a été marquée par plusieurs tournants législatifs et décisions judiciaires importantes. Voici une chronologie détaillée des événements qui ont façonné le cadre légal du CBD dans l’hexagone, illustrant le chemin parcouru vers sa reconnaissance et sa régulation.
Le 20 Novembre 2020, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) prend une décision majeure dans l’affaire Kanavape, statuant que le CBD n’est ni un stupéfiant ni un médicament, mais plutôt une marchandise qui doit pouvoir circuler librement sur le territoire de l’Union européenne. Cette décision marque un point de basculement, affirmant que la libre commercialisation du CBD ne peut être entravée par les États membres.
En Juin 2021, la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA) propose une loi visant à réguler le marché du CBD en France, permettant ainsi la production et la récolte légales de fleurs de CBD sur le territoire français.
Le 23 Juin 2021, la Cour de Cassation en France annule une décision qui interdisait aux magasins de CBD de vendre légalement du cannabidiol, spécifiquement les fleurs de CBD. Cet arrêt clarifie la position du CBD, en le détachant des restrictions appliquées aux stupéfiants. (Arrêt n°810 du 23 juin 2021)
Le 24 Janvier 2022, le Conseil d’État suspend l’interdiction de la vente de fleur et de feuille brute de CBD, instaurée par un arrêté gouvernemental du 31 décembre 2021. Cette suspension, motivée par l’urgence pour des milliers de boutiques et entreprises, permet la reprise de la vente des fleurs de CBD, à condition que leur teneur en THC ne dépasse pas 0,3 %. Cette décision est attendue comme un soulagement pour le secteur, représentant 50 à 70% du chiffre d’affaires de nombreuses entreprises CBD.
Cette chronologie met en lumière les étapes clés vers une régulation plus claire et une acceptation accrue du CBD en France. Chaque événement a contribué à façonner un environnement plus favorable pour les consommateurs et les entreprises impliquées dans le marché du CBD, soulignant l’importance de la conformité aux normes européennes et la reconnaissance des bénéfices potentiels du CBD.
La décision de la CJUE a servi de catalyseur pour les changements législatifs en France, en affirmant la nécessité d’une libre circulation des produits CBD dans l’UE. La proposition de loi de la MILDECA et l’arrêt de la Cour de Cassation ont ensuite renforcé la position légale du CBD, ouvrant la voie à un marché régulé et sécurisé.
La suspension de l’interdiction de vente des fleurs et feuilles brutes de CBD par le Conseil d’État en janvier 2022 a été un autre moment décisif, reconnaissant l’impact économique de cette industrie et la nécessité d’une réglementation qui équilibre les intérêts de santé publique avec ceux du commerce.
En résumé, la chronologie des événements autour du CBD en France démontre un mouvement progressif vers une reconnaissance légale et une intégration économique, tout en naviguant dans les complexités de la régulation à l’échelle nationale et européenne.
La CJUE a statué en novembre 2020 que le CBD n’est ni un stupéfiant ni un médicament, mais une marchandise qui doit pouvoir circuler librement dans l’UE, affirmant ainsi la liberté de commercialisation du CBD.
En juin 2021, la MILDECA a proposé une loi visant à réguler le marché du CBD en France, permettant la production et la récolte légales de fleurs de CBD sur le territoire français.
Le Conseil d’État a suspendu en janvier 2022 l’interdiction de la vente de fleurs et feuilles brutes de CBD, à condition que leur teneur en tétrahydrocannabinol (THC) ne dépasse pas 0,3 %, permettant ainsi la reprise de la vente de ces produits.