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En 2000, le Portugal a rompu avec les politiques conventionnelles en matière de lutte contre la drogue en devenant le premier pays européen à dépénaliser la consommation de toutes les drogues pour un usage personnel. Cette décision audacieuse a été prise dans un contexte de crise de santé publique et de criminalité liée aux drogues. Près de deux décennies plus tard, les résultats de cette politique réformiste sont largement positifs.
Après la fin de la dictature en 1973, le Portugal a été confronté à une augmentation sans précédent du trafic et de la consommation de drogues. À la fin des années 90, environ 1% des Portugais étaient accros à l’héroïne, et le pays avait l’un des taux les plus élevés de mortalité liée au SIDA en Europe, principalement en raison de l’usage de drogues. Cette situation alarmante a poussé le gouvernement à envisager une approche radicalement différente.
En 2000, la dépénalisation de la possession de toutes les drogues pour usage personnel est mise en œuvre. Cette politique visait à traiter la toxicomanie comme un problème de santé et non plus comme un délit pénal. La mesure distinguait clairement entre consommateurs et trafiquants, ces derniers restant soumis à des sanctions pénales.
Depuis l’adoption de sa politique de dépénalisation en 2000, le Portugal a enregistré des avancées significatives dans la gestion de la consommation de drogues et ses conséquences sur la société.
La gestion du cannabis au Portugal, dans le cadre de sa politique de dépénalisation, présente des caractéristiques uniques :
En somme, les résultats et évolutions observés au Portugal dans la gestion de la consommation de drogues, et en particulier du cannabis, illustrent les bénéfices d’une politique axée sur la santé publique et la prévention, plutôt que sur la criminalisation.
La politique de dépénalisation des drogues du Portugal, initiée au tournant du millénaire, se dresse aujourd’hui comme un modèle emblématique de réussite en matière de santé publique et de réforme sociale. En optant pour une approche plus humaine et centrée sur le bien-être de ses citoyens, le Portugal a non seulement réussi à réduire significativement le nombre de toxicomanes et les conséquences néfastes liées à la consommation de drogues, mais il a également redéfini la manière dont la société perçoit et gère la question de la toxicomanie.
Actuellement, le Portugal est actuellement au centre d’un débat passionné sur la légalisation du cannabis. L’Assemblée de la République sert de scène à des discussions impliquant des représentants politiques, des spécialistes de la santé et des intervenants majeurs, tous réunis pour débattre de la réglementation de la consommation de cannabis chez les adultes.
Pour aller plus en détail, on vous recommande le bilan publié sur l’Observatoir des drogues et des tendances addictives, Dépénalisation des drogues au Portugal : bilan 20 ans après, datant de Juin 2021.
Le Portugal a dépénalisé la consommation de toutes les drogues en 2000.
Cette décision a été motivée par la volonté de réduire les nombres élevés de toxicomanes, en particulier les héroïnomanes, et de lutter contre les taux élevés de maladies liées à la drogue, comme le VIH/SIDA.
Depuis la dépénalisation, le Portugal a observé une diminution de la consommation d’héroïne, une réduction des décès liés aux drogues et des infections par le VIH, ainsi qu’une baisse générale de la toxicomanie parmi les jeunes.
Non, la dépénalisation signifie que la possession de petites quantités de drogues pour usage personnel n’est plus un crime, mais le trafic de drogues reste illégal.